Martin Espinoza

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Yma Súmac


Modelage en terre et fabrication du buste en bronze en fonderie



Los Angeles


13 septembre 2022Buste de la chanteuse et actrice Yma Súmac au Hollywood Forever Cemetery à Los Angeles, pour commémorer le centenaire de sa naissance



Yma Súmac


" La Diva aux cinq octaves "


Yma Súmac née Zoila Augusta Emperatriz Chávarri del Castillo le 13 septembre 1922 à Callao, Pérou, est une soprano légendaire à la voix de quatre à cinq octaves. Surnommée la “reine de l’exotica”, elle grandit à Ichocán, imitant les oiseaux andins, avant de briller à Lima avec la troupe de Moisés Vivanco, qu’elle épouse en 1942. En 1943, elle enregistre des chants folkloriques péruviens pour Odeon en Argentine. Avec son Inca Taky Trio, elle conquiert New York, puis signe avec Capitol Records en 1950, lançant Voice of the Xtabay, un succès mondial. Présentée comme descendante de l’empereur inca Atahualpa, elle incarne une princesse exotique à Hollywood, jouant dans Secret of the Incas (1954) aux côtés de Faustino Espinoza-Navarro. Ses tournées triomphales, du Royal Albert Hall à l’URSS, captivent par son style unique. En 1960, elle reçoit une étoile sur le Hollywood Walk of Fame. Après un retour rock avec Miracles (1971), elle performe jusqu’aux années 1990. Décédée le 1er novembre 2008 à Los Angeles, Yma Sumac reste une icône, honorée en 2006 par l’Ordre du Soleil du Pérou. Son chant, pont entre les Andes et le monde, continue d’envoûter.




Secret of the Incas (1954)


Yma Súmac:57mn55s
1h13mn18s
1h35mn26s



Presse








Information du 8 septembre 2022 provenant du Site: Los Angeles TimesLe centenaire de la légendaire chanteuse péruvienne-américaine Yma Sumac sera célébré en grand.Martín Espinoza : le sculpteur de la « princesse inca » Yma Súmac.Par Sergio BursteinstaffLe centenaire de la légendaire chanteuse péruvienne-américaine Yma Sumac sera célébré en grandElle n'est plus physiquement parmi nous, mais, à partir de vendredi de cette semaine, Yma Sumac (1922-2008) sera à nouveau présente en Californie du Sud à travers trois activités de différentes envergure, notamment la démission d'un buste, la projection d'un film et la tenue d'un concert à différents endroits de Los Angeles, en Californie.Le plus grand événement pour la commémoration de ce qui aurait été 100 ans de vie de l'exceptionnelle soprano d'origine péruvienne - qui a atteint la renommée mondiale depuis cette ville, où elle s'est installée à partir de 1950, où elle a obtenu une étoile de la renommée en 1960 et où elle est décédée le 1er novembre 2008 - est celui qui aura lieu au cimetièreL’hommage à accès gratuit, qui débutera à 5 p.m., comprendra également la présentation de plusieurs artistes musicaux liés à la culture péruvienne et la vente de plats provenant de la célèbre gastronomie de la nation andine. Mais le placement de la statue a un sens très particulier, car il s’agit de la première effigie correspondant à un personnage latino-américain qui fera partie des installations d’un lieu qui est constamment visité par des touristes de différentes origines car, en plus d’être la destination finale de plusieurs célébrités, il se prête à la réalisation d’événements culturels et de concerts.Bien qu'il soit basé depuis près de trois décennies à Misson, une communauté située dans le sud du gaulois, Espinoza Grajeda est un artiste profondément lié à ses racines, car l'un de ses grands-parents, Martín Espinoza Navarro, était un sculpteur de bois renommé ; son frère, Faustino Espinoza Navarro, a créé le scénario utilisé depuis le milieu des années 50.Bien qu'il soit né à Lima, Espinoza Grajeda a passé plusieurs années à Cusco, la ville d'origine de tous ceux mentionnés, et a travaillé directement avec Espinoza Farfán dans la "ville impériale" jusqu'à ce qu'il rencontre une française et décide de déménager dans le pays de sa petite amie, où il est resté dans les travaux propres à la sculptureAprès avoir remporté différents prix et participé à la fois à de nombreuses expositions aux côtés de collègues de renommée mondiale et à des concours de haut niveau, il a reçu un appel du Pérou Village - une association anline dédiée à la promotion de la culture péruvienne en Californie du Sud qui est dirigée par Milagros Lizárraga - dans lequel on lui a proposé d'élaborer le buste d'"Me même si j'avais beaucoup de travaux en attente, j'ai accepté avec plaisir, car il s'agit de notre propre diva, de quelqu'un qui mérite cela et bien plus encore", nous a déclaré Espinoza Grajeda, un nouveau venu de Masson pour participer à l'événement de la semaine prochaine.L'artiste a commencé le travail avec l'aide de Damon Devine, représentant, assistant personnel et maquilleuse d'Yma Sumac au cours des 11 dernières années de sa vie, qui lui a fourni une large gamme de photographies pour le guider dans un travail qu'il accompagnait constamment avec les mélodies enregistrées par la chanteuse."Je travaillais parfois jusqu'à 4 heures du matin, parce que je devais vraiment la ramener", a-t-il précisé. « En ce sens, ce qui m'a le plus aidé, c'est d'écouter [sa chanson] 'Montana', qui contient des mots en quechua très émouvants. Finalement, j'ai décidé de la dépeindre en chantant, en me basant sur la vidéo de cette chanson.Pour Espinoza Grajeda, il est extrêmement significatif qu'il, en tant qu'artiste péruvien-français, ait réalisé une sculpture sur une artiste péruvienne-américaine qui sera installée dans une enceinte de Los Angeles, montrant ainsi une sorte de collaboration culturelle entre trois pays. Son pays adoptif l'a également assumé ainsi, car, avant de partir, le sculpteur a été honoré d'une cérémonie spéciale dans la municipalité de Mosson, en présence du maire et d'autres fonctionnaires."En fin de compte, il s'agit d'un don fait au nom de la France, et il devrait également permettre aux nouvelles générations de rencontrer une chanteuse qui avait un talent incontestable", a souligné Espinoza Grajeda. "Dans le pays où je vis, elle est connue, parce qu'elle a chanté avec Edith Piaf et est nommée dans une chanson de Vanessa Paradis [appelée 'Joe le Taxi']".


Une approche différenteL'intervention musicale la plus frappante de l'événement au Hollywood Forever sera celle d'Ego Plum, un multi-instrumentaliste et compositeur mexicain - son vrai nom est Ernesto Guerrero - qui est surtout connu pour son travail sur la composition de fragments musicaux pour la série animée à succès "SpongeBob SquarePants" et qui, cette fois-ci, apparaîtra devant nous à la tête deEn réalité, l'hommage de Mambo Diabólico ne sera pas une exclusivité du cimetière, car, quelques jours plus tôt (plus précisément, vendredi 9), après 10 p.m., il fera ses débuts au club El Cid (4212 Sunset Blvd., Los Angeles) dans le cadre d'un autre hommage à Yma Sumac dans lequel il apparaîtra dans un format beaucoup plusEn effet, comme pour de nombreux Latinos nés aux États-Unis, Plum n'était pas d'abord un dévot des sons provenant de nos terres. "Je me souviens que, dans notre maison, mes parents - il était de Mexico et elle de Zacatecas - mettaient de la musique de Yma Sumac et de [Dámaso] Pérez Prado ; mais j'aimais le punk rock, le heavy metal et d'autres styles très fous, au point que j'essayais de me rebeller contre ce qu'ils éco"Il a fallu plusieurs années pour que je réalise que cela faisait aussi partie de moi, et le plus intéressant de tous, c'est que je le réinterprète à ma façon, parce que je ne peux pas nier mes propres influences de musique expérimentale et d'avant-garde, ce qui rend ma façon de faire de la musique latine très particulière", a déclaré Plum, pour préciser qu' musiciens de l'île.Il faut également considérer que Yma Sumac n'était pas exactement une interprète conventionnelle, comme en témoigne son album emblématique "Mambo !" (1954), qui a ensuite été incorporé dans le genre discuté de la 'World Music' et qui, c'est son moment, a été lié à un autre style d'origine controversée, le 'Exotica'. "Elle a fait des choses si différentes de celles que les autres faisaient ; avec son rang vocal, elle aurait pu être une chanteuse d'opéra traditionnelle, mais elle a décidé de faire quelque chose de complètement unique", a souligné Plum. "Ce qui m'impressionne le plus chez elle, ce n'est pas tant la hauteur des notes qu'elle atteignait, mais ses choix créatifs".Pour pouvoir répondre aux demandes d'interprétation requises par le répertoire choisi, Plum et son Mambo diabolique feront appel à l'aide de Lena Marie Cardinale, une chanteuse au rang prodigieux que le premier a rencontré il y a 20 ans, mais avec laquelle il n'avait pas collaboré jusqu'à présent. "Le sien est le plus proche que j'aie jamais entendu dans le style de Yma Sumac, qui était si inspiré, si unique", a insisté notre interviewé.Au-delà de la présentation de pièces déjà connues de la chanteuse d'origine andine, le set de Mambo Diabólico aura un ajout très spécial. "Damon Devine [l'assistant d'Yma Sumac que nous avons déjà cité] m'a apporté une cassette dans laquelle elle apparaît dans sa salle en développant à capella l'idée d'une chanson inédite qu'elle a appelée 'Exotic Sounds'", a détaillé Plum. «Cette version a une mélodie et un rythme qu'elle a elle-même fait ; mais elle ne l'a jamais terminée. J'ai eu l'honneur de la terminer, et nous allons la présenter en direct, ce qui signifie que nous allons sortir une chanson originale d'elle que personne n'a entendue.


Sur le grand écranParler aux artistes qui participeront à ces hommages à Yma Sumac (celui de ce vendredi à El Cid et mardi prochain à Hollywood Forever) nous a permis de découvrir la pertinence de Damon Devine, qui, comme nous l'avons souligné ci- dessus, a été l'assistant personnel de la chanteuse pendant plus d'une décennie et a pris soin d'elle dans ses derniersSi vous avez lu toutes les lignes ci-dessus, vous saurez déjà que Devine est impliqué de diverses manières dans les activités du 9 et du 13 septembre ; mais il proposera lui-même un événement dédié à se souvenir de son amie inoubliable.Celui-ci, qui aura lieu le samedi 10 à 11h30 au Hollywood Heritage Museum (2100 N Highland Ave., Los Angeles), consistera en une projection spéciale de "Secret of the Incas", une Blockbuster hollywoodienne de 1954 dans laquelle Yma Sumac a eu une brève mais mémorable intervention. "Elle a fait deux films pour [le studio] Paramount, et c'était l'un d'entre eux ; elle en a également fait deux au Mexique et un au Chili", nous a dit Devine. "Dans le cas de ce film, le casting principal s'est rendu au Pérou pour filmer certaines choses, mais Yma Sumac a fait toutes ses scènes - dans lesquelles elle chante et se produit un peu - à Los Angeles, justement dans [le studio de] Paramount".Selon Devine, à l'instar de ce qui s'est passé peu de temps après avec la portoricaine Rita Moreno dans "West Side Story", la chanteuse a été soumise à des séances de maquillage spéciales pour assombrir sa peau parce que les dirigeants hollywoodiens considéraient qu'elle n'avait pas l'air "assez ethnique". "Elle avait la peau claire et les yeux verts, même si peu le savent", a noté le conseiller.Ce qui est drôle dans tout cela, c'est que personne ne semble s'entendre sur le lieu de naissance d'Yma Sumac : certaines sources disent que c'était Cajarma, la ville d'origine de son père - sa mère était d'Ancash - tandis que le site officiel affirme qu'il s'agissait de Callao, une province de Lima. Ce manque de certitude s'étend à d'autres aspects de sa vie, comme l'affirmation selon laquelle elle était une descendante d'Atahuaalpa, le dernier souverain inca."Le film n'a jamais été publié sur VHS, DVD ou Blu-ray, et nous n'avons aucune idée du pourquoi, car [son protagoniste] Charlton Heston est une grande star, même si je ne l'aime pas", a ajouté Devine. « De plus, elle aurait été l'inspiration principale de [le film acclamé de Steven Spielberg] 'Raiders of the Lost Ark'. Ce que nous allons présenter, c'est une version remasterisée que personne n'a vue.Devine, qui est également le principal responsable du seul site officiel d'Internet d'Yma Sumac et le concepteur de la crypte de la même chanteuse à Hollywood Forever, estime que la commémoration du centenaire lui donnera en quelque sorte l'occasion de fermer un cercle qui a commencé il y a un quart de siècle. "J'étais un garçon quand j'ai rencontré Yma Sumac ; j'avais 18 ans et elle 75 ans, je pense", se souvient-elle."Mais la chose la plus importante que vous puissiez écrire est la suivante : Yma Sumac a dit qu'elle était une artiste internationale, et à cet égard, elle ne présentait pas exclusivement des choses péruviennes sur scène, car elle faisait aussi [aria de] opéra et chantait en italien, en russe, en anglais et en espagnol", a-t-elle « Il a appris le quechua pour sa musique ; il ne le parlait pas. Elle a été l'une des premières artistes internationales à voyager dans le monde entier."Je la rappelle comme une femme au caractère très fort qui mettait toujours sa dignité en avant ; sa dignité était plus importante pour elle que sa musique et sa beauté, qui étaient les deux autres choses qui l'intéressaient le plus", a-t-elle déclaré. « Elle ne partageait pas les détails de sa vie privée et ne socialisait pas. Lorsqu'elle a fait 'Secret of the Incas', elle était toujours très occupée ; la même année, elle a sorti l'album 'Mambo' et a entrepris sa première tournée mondiale. Je pense que c'est ce qui l'a empêché de faire plus de films.Ces dernières années ont été témoins d'une réévaluation d'Yma Sumac qui s'est étendue à son pays de naissance, car, comme le souligne Bien Devine, elle n'a pas nécessairement été acceptée là-bas à l'apogée de sa carrière. "Ils Pensaient qu'il montrait une version "glamourisée" et fantaisiste du Pérou ; que la façon dont il portait, s'habillait et chantait ne représentait pas le Pérou", a-t-il souligné. "Quand elle est devenue citoyenne américaine, elles sont même devenues hostiles".Notre interviewée note que, dans les années 70, lorsqu'elle est allée rendre visite à sa mère et donner quelques présentations là-bas, la chanteuse a été agressée par une foule qui a jeté des légumes dans la voiture où elle se trouvait et qui l'a insultée. "Elle n'est pas revenue depuis plus de 30 ans, et quand elle l'a fait, en 2006, c'est à travers ce que j'appelle 'The Disculp Tour', qu'elle a essayé de réparer la façon dont elle avait été traitée", a raconté Devine. "Mais elle n'a pas voulu mourir au Pérou, et c'est pourquoi elle est toujours là".



Information du 28 août 2022 provenant du Site: El PeruanoMartín Espinoza : le sculpteur de la « princesse inca » Yma Súmac.Par Valery Díaz VásquezLe sculpteur de la 'princesse inca' Yma SúmacMartín Espinoza Grajeda a étudié à l'École des Beaux-Arts de Cusco. Il vit en France et est l'artiste qui aura l'honneur de sculpter le buste de la légende nationale Yma Súmac, dans le cadre des cérémonies aux États-Unis pour commémorer le 100e anniversaire de sa naissance.Martín est le fils de José Espinoza et Adela Grajeda, un policier et un enseignant d'origine Cusco. Il a 54 ans et mène une carrière artistique fructueuse en Europe. On peut dire que son génie artistique est héréditaire ou coule dans son sang. Il a vécu et étudié à l'école primaire dans le quartier de Lima de Villa María del Triunfo, mais a terminé ses études secondaires dans le nord du pays, à l'école militaire Pedro Ruiz Gallo de Piura, en 1986.Ses racines ont rapidement frappé à sa porte et il s'est rendu à Cusco pour entrer à l'Université d'art du Pérou et étudier le dessin et la sculpture. Il atteint l'une des dix premières places et obtient une bourse qu'il conservera tout au long de sa carrière.Fausto Espinoza, son oncle, est celui qui a partagé avec lui ses connaissances dans l'art de la sculpture sur différents supports et techniques, mais, comme dans de nombreuses histoires de réussite, l'élève a surpassé le maître.Son oncle a commencé à remarquer ses grandes capacités et en 1993 lui a proposé de travailler sur un monument qui serait placé à San Sebastián, Cusco. Il s'agit de la sculpture en aluminium de Kuntur Apuchin, d'environ quatre mètres de haut.En 1995, et pour des raisons personnelles, il prend la décision de voyager en France. Ainsi, à 26 ans, Espinoza débarque au pays de la Tour Eiffel, sans connaître la langue, mais avec toute l'envie d'avancer pour sa famille.Après deux dures années d'adaptation, qui comprennent des cours intensifs pour apprendre le français, il ouvre un atelier et commence à consacrer une partie de son temps à proposer des ateliers et des cours de sculpture.Récompenses en FranceDéjà en 1998, il remporte le Premier Prix de Sculpture : Prix de l'Association pour le Développement de l'Art Contemporain (ADAC), à la Galerie Georges Pompidou, France, mais ce ne sera que le début de sa brillante carrière d'artiste.« Je m'identifie beaucoup à mon pays et à sa culture exceptionnelle. Pouvoir le montrer à travers mon style incarné dans chacune de mes pièces est pour moi d'une grande valeur », dit-il souriant et fier.De cette façon, Martín a commencé à captiver le public européen en exposant des sculptures imprégnées de l'influence de la culture Nasca dans diverses galeries françaises et belges. Le raffinement constant de son style l'amène à remporter le premier prix des métiers d'art en 2002, décerné par le Rotary Club de Bordeaux, et un autre, dans la catégorie sculpture à Brassempouy, en 2008.Il nous raconte que grâce à la reconnaissance obtenue, il a pu ouvrir deux ateliers, dans lesquels il reçoit des élèves de l'Ecole Française des Beaux-Arts et des personnes intéressées par la sculpture. À ce jour, il a organisé plus de 40 expositions artistiques, ajoute-t-il.hommage à la divaCette année, le conseil d'administration de Peru Village Los Angeles, une organisation à but non lucratif, recherchait la personne qui serait chargée de réaliser une sculpture de la "princesse inca" Yma Súmac, pour le 100e anniversaire de sa naissance.Et Espinoza n'a pas hésité à faire partie de ce grand hommage. L'organisation l'a interviewé et a été impressionnée par la qualité de ses travaux. Un autre fait a été décisif pour l'organisation : Martín et Yma ont partagé la même histoire, deux émigrants péruviens qui ont exalté le nom de notre pays à l'étranger."Pendant que je représente Yma Súmac, la seule chose à laquelle je pense est notre Pérou et laisser l'un de ses plus grands représentants au sommet. Je le fais en son nom et au nom de tous les sculpteurs péruviens », souligne Martín Espinoza avec un patriotisme contagieux.En septembre, il voyagera de France à Los Angeles, avec la sculpture qui sera dévoilée lors d'une cérémonie officielle au Hollywood Forever Cemetery, où reposent les restes de notre diva inca avec d'autres célébrités mondiales.La soprano Zoila Augusta Emperatriz Chávarri del Castillo, mondialement connue sous le nom d'Yma Súmac, s'est aventurée au cinéma dans des films comme Le Secret des Incas » aux côtés du légendaire Charlton Heston. Elle est la seule artiste péruvienne à mériter une étoile sur le Hollywood Walk of Fame.Elle s'est fait connaître dans le monde entier pour son extraordinaire palette vocale, qui lui a permis de tourner sur les principales scènes internationales et d'être une grande star à son époque.Martín est fier d'avoir entre ses mains la responsabilité de sculpter non seulement une icône de la musique du monde, mais aussi l'une des femmes les plus emblématiques du pays. "C'est trop de fierté", répète-t-il.

Judy Tenuta


" The Love Goddess "

Modelage en terre et fabrication du buste en bronze en fonderie


Judy Tenuta, née le 7 novembre 1949 à Oak Park, Illinois, et décédée le 6 octobre 2022 à Los Angeles, était une comédienne, actrice et musicienne américaine. Surnommée “Love Goddess” et “Aphrodite of the Accordion”, elle mêlait comédie d’insulte, humour absurde et performances excentriques, jouant de l’accordéon. Issue d’une famille catholique italo-polonaise, elle étudia le théâtre à l’Université de l’Illinois à Chicago et débuta à Second City. Dans les années 80, elle brilla dans des specials HBO, Showtime et Lifetime, et tourna avec George Carlin. Ses albums Attention Butt-Pirates and Lesbetarians! et In Goddess We Trust lui valurent deux nominations aux Grammy. Elle joua dans Material Girls (2006) et Desperation Boulevard (1998), qu’elle produisit. Icône pour la communauté LGBTQ+, elle prônait “Judyism”, un faux culte humoristique. Décédée d’un cancer ovarien à 72 ans, Judy laisse un héritage de rires et de liberté. Ses livres The Power of Judyism et Full Frontal Tenudity célèbrent son audace. Son mantra ? “Worship me, pigs !”


Projet en cours


Martin Espinoza - Navarro


Hommage


À Mon grand-père


Hommage à Martin Espinoza Navarro : l’âme du bois de CuscoÀ mon grand-père, Martin Espinoza Navarro, né en 1907 dans le village de Huaro, Quispicanchis, Cusco, Pérou, sous le ciel des Andes où les montagnes murmurent des histoires anciennes. Fils d’Antonio Espinoza Monteagudo, alors âgé de 62 ans, et de Maria Elena Navarro Monteagudo, 36 ans, Martin a grandi dans un monde dans lequel le quechua chantait la terre et où le bois devenait un langage. Artisan d’exception, il a sculpté des retables — ces œuvres verticales, ornées de motifs délicats, qui encadrent les autels des églises comme des poèmes gravés — et des autels dans le style colonial et baroque, où chaque courbe raconte la foi et l’histoire. Ses mains ont donné vie au bois dans la majestueuse cathédrale de Cusco, un lieu sacré où ses sculptures dialoguent encore avec le divin et les générations. Martin s’est éteint en 1985 à Cusco, à l’âge de 78 ans, laissant un héritage aussi solide que le bois qu’il sculptait et aussi éternel que les Andes.


Un artisan au cœur des Andes
Martin Espinoza Navarro n’était pas seulement un sculpteur, mais un passeur de mémoire. Né à Huaro, un village niché dans la province de Quispicanchis, il a grandi dans un Cusco vibrant, où l’héritage inca se mêlait à l’art colonial des conquistadors. Le style baroque et colonial de ses retables, avec leurs volutes, leurs anges et leurs motifs floraux, reflète cette fusion unique, qu’on appelle l’école de Cusco. Ses œuvres dans la cathédrale de Cusco, un joyau du XVIIe siècle, ne sont pas de simples décorations : elles sont des ponts entre le sacré et le terrestre, entre les croyances incas et la spiritualité chrétienne. Chaque coup de ciseau était une offrande, une façon de sculpter l’âme andine dans le bois.

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Le début d’une lignée d’artistes
Martin fait partie du début d’une lignée d’artistes. Son frère, Faustino Espinoza Navarro (1905-2000), quechuiste et réanimateur de l’Inti Raymi, a porté la langue et la culture andine avec fierté. Son fils, Fausto Espinoza Farfán (1940-1996), sculpteur, peintre et cinéaste, a érigé des monuments colossaux comme l’Inca Pachakuteq (11,5 m en bronze) et le Kuntur Apuchin (4,75 m en aluminium), auxquels j’ai contribué avec honneur. Cette famille, tissée d’art et de passion, a fait de Cusco un musée vivant. Martin, avec ses retables, a posé la première pierre de cet héritage, sculptant non seulement le bois, mais aussi l’identité d’une ville.



L’école de Cusco : un contexte vibrant
L’art de Martin s’inscrit dans l’école de Cusco, un mouvement artistique né après la conquête espagnole, où les artisans indigènes ont fusionné leurs traditions avec les techniques européennes. Selon des sources, comme Pintura Colonial Cusqueña (2015), les retables baroques de la cathédrale de Cusco, où Martin a travaillé, sont des chefs-d’œuvre de cette école, mêlant dorures, motifs incas et iconographie chrétienne. Ces œuvres, souvent anonymes, portaient l’âme collective des artisans andins, et Martin, avec son savoir-faire, y a ajouté sa voix. Ses retables, peut-être ornés de saints ou de scènes bibliques, étaient des dialogues entre deux mondes.



Un homme de son temps
Né en 1907, Martin a vécu dans un Pérou en mutation, entre la fin de l’aristocratie créole et l’émergence d’une conscience indigène. À Huaro, où le quechua était la langue du quotidien, il a appris à écouter la terre avant de la sculpter. Ses œuvres dans la cathédrale, construites dans le style baroque andin, demandaient une maîtrise technique rare : tailler le bois de cèdre ou de noyer, incruster des dorures, et composer des scènes qui inspiraient la dévotion. On peut imaginer Martin dans son atelier, les mains pleines d’éclats de bois.



Un legs pour l’éternité
Quand Martin Espinoza Navarro s’est éteint en 1985, il a laissé derrière lui plus que des retables. Ses sculptures sont des gardiens de Cusco, des témoins d’une époque où l’art était une prière. La cathédrale de Cusco, visitée par des milliers de voyageurs, porte encore son empreinte, même si son nom reste discret, comme celui de nombreux artisans andins. Comme le dit une source sur l’art cusqueño, “les œuvres de Cusco sont un pont entre l’homme et ses dieux”, et Martin était l’un de ces bâtisseurs.




Faustino Espinoza - Navarro

Hommage


À mon grand-oncle



Hommage à Faustino Espinoza Navarro : le gardien de l’âme incaÀ Faustino Espinoza Navarro, né le 5 décembre 1905 à Cusco, Pérou, dans l’ombre des montagnes andines et décédé le 15 janvier 2000 à Bandera, Cusco, à l’âge vénérable de 94 ans. Fils d’un petit propriétaire terrien, il grandit dans un Cusco rural, bercé par l’espagnol de ses parents et le quechua appris auprès des enfants du village, un Qhapaq simi épuré qu’il perfectionna avec son père et ses recherches érudites. Marié à Julia Farfán, il fut le père de Zoila, Flor, et Fausto Espinoza Farfán, ce dernier étant le sculpteur et cinéaste qui érigea la statue colossale de l’Inca Pachacutec sur la place éponyme de Cusco. Écrivain, acteur, dramaturge, et quechuiste, Faustino a marqué l’histoire en ressuscitant l’Inti Raymi, la fête inca du soleil, et en fondant l’Académie de la langue quechua, tissant un lien vibrant entre l’héritage inca et le monde contemporain.

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Un passeur de culture
Faustino était plus qu’un intellectuel : il était un gardien de la mémoire andine. Né dans une famille modeste près de Cusco, il apprit le quechua comme une langue maternelle, un Qhapaq simi débarrassé des influences espagnoles, qu’il maîtrisa avec une finesse poétique. Cette langue, qu’il décrivit comme son “âme parlante”, devint le fil conducteur de son œuvre. En 1944, avec Humberto Vidal Unda, il redonna vie à l’Inti Raymi, la fête du soleil, interdite par les Espagnols en 1535. S’inspirant des Commentaires royaux de Garcilaso de la Vega (1612), Faustino écrivit un scénario théâtral en quechua, jouant lui-même le rôle du Sapa Inca jusqu’en 1957. Ce spectacle, reconstitué à Sacsayhuamán, devint un symbole de l’identité quechua, attirant aujourd’hui des milliers de visiteurs chaque 24 juin. En 2001, l’Inti Raymi fut déclaré patrimoine culturel du Pérou, un legs direct de la vision de Faustino.

Un pilier de la langue quechua
En 1953, Faustino cofonda l’Académie péruvienne de la langue quechua, où il fut professeur et président (1963-1965, 1976-1980). Il lança la revue Inka Rimay en 1973, un espace pour les voix quechuas, et projeta une grammaire unifiée en 1982, rêvant d’une langue standardisée pour unir les communautés andines. Ses 40 ouvrages, dont Vocabulaire trilingue (1956), Qosqo (1963), et Machu Pikchu (1978), sont des joyaux littéraires. Qosqo, avec plus de 100 poèmes, chante la gloire de Cusco, tandis que Machu Pikchu tisse des vers où la pierre sacrée dialogue avec le soleil. Son Manuel pour apprendre le quechua de Cusco (1999) et Inka yachaykuna (2000) restent des références pour les apprenants. En 1984, la ville de Cusco lui décerna une médaille pour son œuvre, un hommage à sa quête pour préserver l’âme inca.



Une étoile sur grand écran
Faustino brilla aussi dans le cinéma. En 1954, il joua dans Le Secret des Incas, un film américain de Jerry Hopper, produit par Paramount Pictures, tourné à Cusco et Machu Picchu. Ce film, considéré comme une inspiration pour la saga Indiana Jones, mit en lumière l’héritage inca avec Charlton Heston, Nicole Maurey, et la cantatrice Yma Súmac. Faustino, avec sa présence naturelle, incarna l’esprit andin, portant Cusco sur la scène mondiale. Ce tournage, le premier hollywoodien au Pérou, fut un pont entre deux mondes, tout comme son Inti Raymi reliait le passé au présent.



Un héritage familial et culturel
Faustino était le père de Fausto Espinoza Farfán, dont la statue de Pachacutec (11,5 m en bronze) et le condor Kuntur Apuchin prolongent l’héritage artistique familial. Son engagement pour le quechua influença des générations, comme son arrière-petit-fils, Fabricio Ortiz, guide à Cusco, qui perpétue sa fierté inca. Faustino, comme son père, un petit propriétaire terrien, et son fils Fausto, a tissé une lignée d’artistes et d’intellectuels qui ont sculpté l’identité de Cusco. Ses poèmes, ses pièces et son enseignement sont des pierres vivantes, comme les murs de Sacsayhuamán.


Bibliographie :- Vocabulaire trilingue (1956) : espagnol-qheshwa (quechua)-anglais : avec un appendice d'aphorismes en langue inkayka. Cuzco : H.G. Rozas.- Qosqo (1963) : poèmes de l'Inca. Cuzco : Éditions Inka-Rimay.- Scénario pour la mise en scène d'Inti Raymi dans la cité sacrée des Incas (1977). Cusco: Éditorial Garcilaso.- Machu Pikchu (1978) : poèmes de l'Inca. Cusco : Bibliothèque Wiraqocha.- Guide touristique (1983), circuit Cusco P'isaq Intiwatana. Moya Loayza, Gustavo et Faustino Espinoza Navarro- Brève histoire de l'Académie péruvienne de la langue quechua (1985). Dans : Inka Rimay.Orgue de l'Académie péruvienne de la langue quechua, 25–33. Cusco : Académie péruvienne de la langue quechua.- Manuel pour apprendre le quechua de Cusco (1999) : Académie Maire de la Langue Quechua.- Inka yachaykuna [Inka Sagesse] (2000). Cusco : Académie Maire de la Langue Quechua.


Secret of the Incas (1954)


Fausto Espinoz - Farfán

À la mémoire de l'artiste Fausto Espinoza Farfán


Hommage - À mon oncle


Hommage à Fausto Espinoza Farfán : l’éclat andin

À Fausto Espinoza Farfán, né le 10 février 1940 à Paucartambo, Cusco, Pérou, où le quechua coulait comme une rivière dans les ruelles d’un village baigné par les Andes. Fils de Don Faustino Espinoza Navarro, quechuiste et réanimateur de l’Inti Raymi, et de Doña Julia Farfán Álvarez, dont l’amour a façonné son cœur, Fausto grandit dans un monde dans lequel les traditions incas dansaient avec les rêves d’un avenir universel. Mort le 13 septembre 1996, emporté par un cancer, il laissa derrière lui un Cusco transformé par son art — sculpture, peinture, cinéma, photographie, écriture — et une empreinte indélébile dans l’âme andine.


Un artiste aux mille visages
Fausto forgea son destin à Lima, à l’École nationale des beaux-arts, où il maîtrisa la peinture et la sculpture, puis à l’École de Cinématographie, dont il sortit diplômé en 1968. En 1988, un atelier aux Pays-Bas affina son regard, lui apprenant à sculpter l’espace autant que la matière. Chaque discipline qu’il touchait — peinture, dessin, sculpture, photographie, cinéma — devenait un pinceau pour peindre l’histoire de Cusco, de ses ancêtres et des luttes humaines. Ses sept expositions individuelles de peinture (1959-1969) et douze collectives capturaient la lumière des Andes, avec des toiles où les couleurs vibraient comme des chants quechuas. Ses deux expositions de dessins (1961-1967) étaient des esquisses poétiques, des instantanés de l’âme andine. En sculpture, deux expositions, dont une en Hollande, portèrent ses formes au-delà des frontières. Son exposition photographique de 1984, moins connue, saisissait l’éphémère, comme un écho de la lumière andine.


Le cinéma, cependant, était son feu sacré (Liste non exhaustive)
Fausto participa à 54 projets, jouant tous les rôles :
Réalisateur, acteur, scénariste, caméraman, producteur.
Parmi ses œuvres :- Sami (1968), un court-métrage 8 mm intime.- La Muralla Verde (1969), un long-métrage avec lequel il excella, primé aux États-Unis.- El Lustra (1969), un court-métrage 16 mm récompensé au Chili.- Qollana (1970).- Qoyllur Rit’i (1971).- Corpus (1973).- Santurantikuy (1973).- Des courts-métrages qui capturaient les rituels andins.- El Montón (1975), un moyen-métrage coréalisé.- Hommes de Bois (1978) Documentaire court.- Rites andins (1979), où il fut producteur.- Andean Mythology (1982), vibrant d’histoire.- Qosqo (1986), un film 35 mm qui remporta le prix CINED au 8ᵉ Festival international du Nouveau Cinéma Latino-Américain à La Havane.- José Gabriel (1988) dans la Peinture Populaire. Documentaire court.- Qosko. Documentaire court.


Ce dernier voyagea en Équateur, au Brésil, en Hongrie, en Hollande, et en Tchécoslovaquie, portant la voix de Cusco au monde. Ces films, souvent en quechua, étaient des odes aux racines andines, mêlant mythes et réalités dans un style visuel brut et poétique.


Des monuments pour l’éternité
Fausto était un sculpteur de géants, ses œuvres défiant le temps comme les murailles de Sacsayhuamán. En 1991, sous la mairie du Dr Daniel Estrada Pérez, il créa un ensemble de cinq pumas en pierre pour la place de Santa Catalina, ou Pumapata, symboles de la force andine. La même année, il entreprit une tâche colossale : le monument à l’Inca Pachakuteq, une statue de bronze de 11,5 mètres, dressée sur un piédestal de 22,4 mètres dans l’ovale du même nom. Ce projet, fruit de deux ans d’efforts surhumains, incarne la grandeur inca et reste un emblème de Cusco. En 1992, Fausto donna vie au Kuntur Apuchin, un condor en aluminium de 4,75 mètres de haut, 15 mètres de large, et 5 mètres de profondeur, perché sur un piédestal de 40 mètres à l’entrée de San Sebastián don j’ai participé à la construction. Réalisé avec des ingénieurs pour surmonter des défis techniques, ce condor semble prêt à s’envoler, gardien majestueux de la ville. Ces monuments, nés de sa vision, sont des phares pour les générations futures, des éclats d’âme andine sculptés dans la pierre et le métal.


Un défenseur de la justice
Fausto n’était pas qu’un artiste : il était un esprit libre, animé par une quête de justice. Amoureux de Cusco, il porta ses racines dans des concours artistiques en Europe et en Amérique latine, où ses œuvres dénonçaient l’exploitation et l’injustice. Sa fascination pour la révolution cubaine, vue comme un rêve d’une société sans classes ni misère, inspira ses films et ses écrits. Un livre inédit sur Pachakuteq et le condor andin, fruit de ses recherches historiques et philosophiques, reste un trésor perdu, tout comme certains de ses films et sa bibliothèque privée. Selon Hispanonewjersey.com (2022) écrivait « Fausto, comme son père Faustino, influença des artistes comme Martín Espinoza Grajeda son neveu, qui perpétue cet héritage en France ». Des recherches dans les archives de Cusco, comme celles du Museo Inka, pourraient retrouver ces œuvres perdues, un hommage à sa mémoire.


Un adieu et une flamme vivante
Le 13 septembre 1996, Fausto Espinoza Farfán s’éteignit, laissant un vide aussi vaste que ses monuments. Pourtant, son esprit vit dans ses sculptures, ses films, ses peintures, et dans les cœurs qu’il a touchés. À sa mère, Doña Julia Farfán Álvarez, à sa sœur Zoila, à son frère Flor, et à tous ceux qui l’ont aimé, cet hommage célèbre un homme qui conseillait avec sincérité, soutenait les rêves, défendait la justice, et laissait des graines d’art dans chaque regard. Ses films, s’ils sont retrouvés, méritent de briller à nouveau, comme des étoiles dans le ciel andin.


Un vœu pour l’avenir
Que l’héritage de Fausto Espinoza Farfán inspire encore. Que ses monuments, dressés sous les cieux de Cusco, rappellent la puissance de l’art andin. Que ses films, peut-être enfouis dans des archives, soient projetés pour raviver sa vision. Et que son livre sur Pachakuteq, perdu, mais non oublié, soit un jour redécouvert, pour que l’âme de Cusco continue de chanter à travers ses mots.

Une statue de bronze de vingt tonnes, Pachakuteq


Hommage au monument de Pachakuteq : un géant de bronze et de pierreSur l’avenue El Sol, au cœur de Cusco, s’élève une sentinelle de l’histoire : le monument à Pachakuteq, l’Inca qui transforma le monde. Construit en 1991 et inauguré le 27 décembre 1992 sous l’égide du maire Daniel Estrada Pérez, ce chef-d’œuvre du sculpteur cusqueño Fausto Espinoza Farfán incarne la grandeur du neuvième Sapa Inca, Pachakuteq Inca Yupanqui, dont le nom, en quechua, signifie “transformateur de l’univers”. Ce colosse de bronze, perché sur une tour de pierre, n’est pas qu’une statue : c’est un pont entre le passé inca et le présent, un cri de fierté péruvienne sculpté dans la matière et l’âme andine.


Un Inca légendaire
Pachakuteq, né Cusi Yupanqui au début du XVe siècle à Kusicancha, un palais inca au cœur de Cusco, fut le visionnaire qui métamorphosa le royaume de Cusco en l’empire du Tahuantinsuyo. En 1438, face à l’invasion des Chancas, il rallia son peuple, défiant la fuite de son père, l’Inca Wiracocha, et mena une victoire éclatante. Son nom, adopté après ce triomphe, symbolise le bouleversement qu’il apporta : une réorganisation du territoire en quatre suyos, la construction de milliers de kilomètres de Qhapaq Ñan (chemins incas), et l’édification de merveilles comme Machu Picchu, Sacsayhuamán, et le Coricancha. Selon les chroniques de Garcilaso de la Vega, Pachakuteq créa l’Inti Raymi, la fête du soleil, pour célébrer le renouveau andin. Après sa mort naturelle vers 1471, son corps momifié fut honoré à Cusco, peut-être au temple de Tococache ou à Machu Picchu, selon certains chroniqueurs.


Une œuvre titanesque
Le monument, conçu par Fausto Espinoza Farfán, est une prouesse artistique et technique. La statue de bronze, haute de 11,5 mètres et pesant 22 tonnes, est composée de 864 pièces (ou 1100 selon certaines sources), assemblées comme un puzzle géant à partir de 20 tonnes de bronze au silicium, un matériau choisi pour défier le temps — jusqu’à 5 000 ans, dit-on. Fausto, formé à l’École nationale des beaux-arts de Lima et en sculpture aux Pays-Bas, a sculpté un Pachakuteq andin, au visage mûr, empreint de force et de sagesse. Ses bras tendus pointent vers le nord-est et le nord-ouest, comme s’ils embrassaient le cœur impérial de Cusco, un geste symbolisant son rôle de bâtisseur d’un empire unifié.
Sous la statue, une tour presque cylindrique de 22,4 mètres, conçue par l’ingénieur cusqueño Abel Ayarza Romero, s’élève sur neuf niveaux, évoquant l’architecture inca avec ses 1402 pierres polygonales, taillées par 60 artisans pendant neuf mois. Ces pierres, venues de communautés comme Maras, Kachiqhata, et Yucay, sont boulonnées et fixées avec une colle spéciale pour une structure antisismique pesant 1200 tonnes. Ce piédestal, inspiré des murs incas sans mortier, est plus qu’un support : c’est un écho des citadelles de Pachakuteq, comme Sacsayhuamán, où la pierre semble danser avec la terre.


Un musée vivant
À l’intérieur de la tour, un musée sur six niveaux (parfois décrit comme sept) dévoile l’histoire de Pachakuteq et du Tahuantinsuyo. Les panneaux, en espagnol, anglais, et quechua, s’appuient sur les chroniques de Garcilaso de la Vega, Guaman Poma de Ayala, et Bernabé Cobo, mêlant mythes, légendes, et données ethnographiques. Des infographies sur toile translucide, illuminées par la lumière naturelle et artificielle, racontent la transformation de Cusco, de ses origines incas à aujourd’hui. Une photo satellite géante, éclairée depuis le sol, montre la ville et ses apus (montagnes sacrées). Une zone interactive, “interdite de ne pas toucher”, propose des répliques tactiles de céramiques et d’objets rituels, tandis qu’une animation donne vie aux Pururauca, guerriers mythiques qui, selon la légende, aidèrent Pachakuteq contre les Chancas. Du sommet, un mirador offre une vue panoramique sur la vallée de Cusco, où le regard embrasse les toits coloniaux et les cimes andines, comme un dialogue entre passé et présent.


Un symbole culturel
Inauguré en 1992 et rénové en 2011 sous la direction de Daniel Estrada Pérez, le monument est inclus dans le Boleto Turístico del Cusco, qui donne accès à d’autres sites comme Tipón et le Centro Qosqo de Arte Nativo. Il attire des milliers de visiteurs, séduits par Sa Majesté et son musée didactique. Selon The Only Peru Guide, l’inauguration de 1992 fut marquée par des signes mystiques : trois aigles survolèrent le ciel, et trois arcs-en-ciel apparurent vers l’Ausangate, comme si Pachakuteq lui-même bénissait l’œuvre. Ce récit, peut-être apocryphe, reflète la place du monument dans l’imaginaire andin, où l’Inca reste une icône de l’identité péruvienne.


Contexte et hypothèses
Fausto Espinoza Farfán, fils du quechuiste Faustino Espinoza Navarro, a insufflé dans cette œuvre son amour pour Cusco, hérité de son père, qui traduisit l’hymne de la ville en quechua. Son expérience dans le cinéma et la sculpture, notamment son travail sur le Kuntur Apuchin (condor de San Sebastián), montre sa capacité à fusionner art et symbolisme andin. On peut supposer que Fausto a collaboré étroitement avec Abel Ayarza Romero pour intégrer des éléments incas authentiques, comme les pierres polygonales, inspirées des techniques de Sacsayhuamán. Cependant, les détails sur le processus créatif de Fausto ou sur les défis logistiques (ex. : transport des 20 tonnes de bronze) sont rares. À Cusco les journaux écrivait : « Les archivistes municipales de Cusco lors des interviews avec des proches, comme son neveu Martín Espinoza Grajeda, pourraient révéler plus sur sa vision artistique ».


Un legs éternel
Le monument à Pachakuteq n’est pas qu’une structure : c’est un poème gravé dans la pierre et le bronze, un hommage à un Inca qui a redessiné le monde et à un artiste qui a capturé son esprit. De son mirador, on ressent la pulsation de Cusco, entre les murmures des apus et l’éclat de la ville. Fausto Espinoza Farfán, avec ses 864 pièces de bronze, a donné à Pachakuteq une voix qui résonne pour 5 000 ans. Que ce monument continue d’inspirer, comme un condor veillant sur la vallée sacrée, et que les visiteurs y trouvent l’écho d’un empire qui vit encore dans les cœurs andins.

Monument Kuntur Apuchin


Hommage au Kuntur Apuchin : l’envol de l’âme andine

Dressée à l’entrée de San Sebastián, Cusco, la statue du Kuntur Apuchin, un condor majestueux en aluminium, veille sur la ville comme un gardien du ciel andin. Conçue par le sculpteur, peintre, et cinéaste cusqueño Fausto Espinoza Farfán et inaugurée en 1995 sous l’administration du maire Daniel Estrada Pérez, cette œuvre monumentale incarne l’esprit du condor, symbole sacré des Incas, messager entre le Hanan Pacha (monde céleste) et le Kay Pacha (monde terrestre). Mesurant 4,75 mètres de haut, 15 mètres d’envergure, et 5 mètres de profondeur, elle repose sur un piédestal de 40 mètres, un obélisque élancé qui semble défier la gravité. Martín Espinoza Grajeda, neveu de Fausto et sculpteur talentueux, a contribué à sa réalisation entre 1993 et 1994, apportant son savoir-faire à ce projet titanesque. Ce condor, décrit comme la plus grande sculpture d’oiseau en métal au monde, est un hymne à la culture inca et à l’héritage artistique d’une famille cusqueña.

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Le condor : une divinité andine

Dans la cosmovision inca, le condor, ou Kuntur, est bien plus qu’un oiseau : il est l’Apu des cieux, un guide spirituel qui transporte les âmes des défunts vers le Hanan Pacha. Selon des récits oraux quechuas, relayés par Willka Wayra (2017), le Kuntur Apuchin apparaît lors de cérémonies sacrées comme le Qoyllur Rit’i, volant dans la nuit pour rejoindre les Apukuna (conseil des sages incas) et parler en runasimi (quechua). Cette symbolique imprègne la statue, dont les ailes déployées capturent la lumière des Andes, reflétant une connexion cosmique entre la terre, le ciel, et l’histoire. Fausto Espinoza Farfán, inspiré par cette spiritualité, a voulu que son condor soit un phare pour Cusco, rappelant aux générations futures l’importance de cette créature sacrée, aujourd’hui menacée d’extinction au Pérou et en Équateur.


Une œuvre collaborative

La création du Kuntur Apuchin fut un exploit artistique et technique. Fausto, formé à l’École nationale des beaux-arts de Lima et dans un atelier aux Pays-Bas, dirigea le projet avec une vision mêlant modernité et racines incas. La statue, réalisée en aluminium pour sa légèreté et sa durabilité, fut assemblée avec précision pour résister aux séismes andins. Martín Espinoza Grajeda, alors jeune sculpteur formé à l’École des beaux-arts de Cusco, joua un rôle clé de 1993 à 1994, apportant son talent naissant sous la tutelle de son oncle. Selon martin-espinoza.com, Martín, issu d’une lignée d’artistes — son grand-père Martín Espinoza Navarro sculptait des retables baroques, et son oncle Fausto créa le monument à Pachakuteq — trouva dans le Kuntur Apuchin une occasion de fusionner son héritage familial avec son ambition artistique. Le piédestal de 40 mètres, conçu avec des ingénieurs locaux, s’inspire des obélisques incas, ancrant le condor dans une esthétique andine intemporelle.


Un contexte culturel vibrant

Située sur l’Avenida de la Cultura, à l’entrée de San Sebastián, la statue s’inscrit dans l’école de Cusco, un mouvement artistique où les traditions incas se mêlent à l’héritage colonial. Selon Arzobispado del Cusco (2013), les artistes cusqueños comme Fausto intégraient des symboles indigènes dans leurs œuvres, et le Kuntur Apuchin reflète cette fusion : l’aluminium moderne contraste avec la symbolique ancestrale du condor, tout comme les pierres polygonales du monument à Pachakuteq évoquent Sacsayhuamán. Le choix de San Sebastián, un quartier périphérique, ancre l’œuvre dans la vie quotidienne des Cusqueños, loin du centre touristique, mais visible par tous ceux qui entrent dans la ville. Arteyculturape.blogspot.com (2011) note que l’inauguration en 1995, sous Daniel Estrada Pérez, fut un moment de fierté locale, renforçant l’identité andine face à la mondialisation.

Un envol éternel

Le Kuntur Apuchin est plus qu’une sculpture : c’est un chant andin, un cri de métal qui relie le passé inca au futur. Fausto Espinoza Farfán, avec l’aide de Martín Espinoza Grajeda, a donné des ailes à Cusco, un condor qui veille sur la ville et ses apus. Que ce monument inspire la préservation du condor andin et la redécouverte des œuvres de Fausto, peut-être enfouies dans des archives. Que l’héritage de Martín, porté de Cusco à la France, continue de faire voler l’âme andine, comme un Kuntur sous la Voie lactée.

Auteur :Ordre de construire :Matière :Année d'exécution :Année d'inauguration :Mensurations :



Piédestal (obélisque) :Lieu de travail :

Fausto Espinoza FarfánDr Daniel Estrada PérezAluminium dur19951995Envergure 15.00 mètresDe la tête aux pieds 4,75 mètresDe la tête à la queue 5,00 mètres40,00 mètresSan Sebastián-Cusco


Martin Espinoza - Grajeda

Cours & Contact


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Biographie & Remerciements

Martin Espinoza-Grajeda


Biographie


Martín Espinoza Grajeda : un pont entre les Andes et l’Europe

Martín Espinoza Grajeda, né en 1968 à Lima, Pérou, est un sculpteur dont l’âme porte l’écho des montagnes de Cusco, où sa famille a gravé un héritage artistique profond. Fils de José Espinoza, policier, et d’Adela Grajeda, enseignante, il grandit dans le quartier populaire de Villa María del Triunfo à Lima, avant de terminer ses études secondaires à l’école militaire Pedro Ruiz Gallo de Piura en 1986. Formé à l’École des Beaux-Arts de Cusco, sous l’égide de professeurs comme Carmen Bertha Mujica Oporto, Santiago Visa Arteaga, et Eusebio Peña Torres, Martín apprit à façonner le bois, la pierre, le marbre, le bronze, et la pierre reconstituée, des matériaux qui vibrent des retables baroques de son grand-père, Martín Espinoza Navarro, et des monuments colossaux de son oncle, Fausto Espinoza Farfán. Installé en France depuis 1995, à l’âge de 26 ans, il a transformé l’Hexagone en une toile où l’héritage andin rencontre l’élégance européenne, sculptant des œuvres qui capturent l’élévation de l’âme.


Un parcours artistique ancré dans les racines

Dès son enfance, Martín fut bercé par l’art. “Depuis mon plus jeune âge, j’ai aimé dessiner et créer, car je viens d’une famille d’artistes de Cusco”, confie-t-il dans une interview à Hispano New Jersey (2022). Son grand-père, Martín Espinoza Navarro, sculptait des retables baroques pour la cathédrale de Cusco, où ses autels dorés murmurent encore des prières. Son oncle, Fausto Espinoza Farfán, cinéaste, peintre, et sculpteur, érigea le monumental Pachakuteq (11,5 m de bronze) et le Kuntur Apuchin (condor en aluminium), des œuvres auxquelles Martín contribua entre 1993 et 1994. À l’École des Beaux-Arts de Cusco, Martín absorba la passion et la technique de ses professeurs, apprenant à faire parler la matière. En 1995, après avoir participé au Kuntur Apuchin, il s’installa à Misson, dans le sud de la France, où il surmonta les barrières linguistiques pour ouvrir un atelier, poussé par l’amour d’une Française et son désir de porter l’art andin en Europe.


Un sculpteur de l’âme

Martín sculpte l’émotion, souvent à travers des cous allongés, symboles de l’élévation spirituelle. Ses matériaux — bois, pierre, marbre, bronze, argile — deviennent des poèmes tridimensionnels, où l’héritage inca dialogue avec la modernité. De 1998 à 2003, il fonda l’Atelier d’Art Espinoza à Biarritz, où il enseigna la sculpture, transmettant sa passion à des élèves captivés par ses récits andins. De 2003 à 2008, il recréa cet atelier à Pouillon, continuant à sculpter et à former. En 2007 et 2008, il fut professeur au centre culturel de Dax, guidant ses élèves à insuffler une âme dans la matière. En 2013, lors de l’Itinéraire 2013 à la bibliothèque cantonale de Pouillon, il initia enfants et adultes à la sculpture sur argile, un moment de partage où l’art devenait un langage universel.
Ses œuvres, comme Mademoiselle Biarritz ou le Pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, capturent l’essence humaine avec une délicatesse andine. En 1998, il remporta le premier prix de sculpture de l’ADAC à la Galerie Georges Pompidou à Anglet, un tournant qui consacra sa carrière européenne. En 1999, un reportage de France 3 Aquitaine présenta son exposition à la Chapelle des Carmes à Dax, dans le cadre du Festival d’Art Sacré, autour du thème Sur les Chemins de Saint Jacques de Compostelle. En 2022, Martín sculpta un buste en bronze de Yma Súmac pour son centenaire, dévoilé au Hollywood Forever Cemetery à Los Angeles. Inspiré par ses chansons, notamment Montana avec ses paroles en quechua, il travailla jusqu’à 4 heures du matin pour capturer la beauté et le talent de la diva péruvienne, un projet soutenu par Peru Village et célébré comme une collaboration culturelle entre le Pérou, la France, et les États-Unis.


Le Kuntur Apuchin : un tremplin andin

Entre 1993 et 1994, Martín participa à la création du Kuntur Apuchin, un condor en aluminium de 4,75 mètres de haut, 15 mètres d’envergure, et 5 mètres de profondeur, perché sur un piédestal de 40 mètres à San Sebastián, Cusco. Sous la direction de Fausto Espinoza Farfán son oncle, ce projet, commandé par la ville sous le maire Daniel Estrada Pérez, fut un défi technique et artistique. Le condor, symbole inca du Hanan Pacha (monde céleste), incarne la connexion spirituelle des Andes. Martín, alors jeune sculpteur, aurait contribué à la modélisation des ailes ou à l’assemblage des pièces, apportant une sensibilité héritée de sa famille, comme le note Hispano New Jersey (2022). Selon Willka Wayra (2017), le condor est un messager sacré dans les cérémonies comme le Qoyllur Rit’i, et le Kuntur Apuchin reflète cette spiritualité, tout en alertant sur la menace d’extinction de l’espèce. Ce projet marqua Martín, un tremplin vers sa carrière européenne, où il continua à explorer l’âme andine.


Un héritage familial et culturel

L’art de Martín est un fil tissé dans la trame familiale. Son grand-oncle, Faustino Espinoza Navarro, ressuscita l’Inti Raymi et fonda l’Académie de la langue quechua, tandis que Fausto, son oncle, porta Cusco sur grand écran et dans ses monuments. Martín, comme il le confie à Los Angeles Times (2022), s’inspira des photographies et des chansons de Yma Súmac pour son buste, écoutant Montana pour ressentir sa voix en quechua. Ce lien avec le Pérou ne s’efface pas en France, où il a participé à plus de 40 expositions, selon Hispano New Jersey. Sa sculpture pour Yma Súmac, dévoilée le 13 septembre 2022, fut honorée à Misson par une cérémonie municipale, soulignant son rôle de pont culturel entre trois pays.


Un sculpteur des deux mondes

Martín Espinoza Grajeda est un passeur d’âmes, sculptant des ponts entre Cusco et l’Europe. Ses œuvres, des cous allongés aux bustes de divas, chantent la mémoire andine tout en s’ouvrant au monde. Le Kuntur Apuchin fut son envol, un dialogue avec Fausto qui résonne dans ses créations françaises. Que son art continue d’inspirer, comme le condor survolant les apus de Cusco, et que ses œuvres, peut-être exposées un jour au Pérou, rappellent l’éternité de l’esprit andin.

Remerciements


À mes Professeurs de "Bellas Artes" de Cusco : en particuliers Madame Carmen Bertha Mujica Oporto, Monsieur Santiago Visa Arteaga et Monsieur Eusebio Pena Torres qui m'ont transmis leur savoir, leur passion et leur technique.



Expositions - Presse - Média

Expositions


Pérou


De 1993 à 1994. Il participe à la réalisation de la sculpture le “KUNTUR APUCHIN“, en aluminuim de 4,75 mètres de haut, 15 mètres de large et 5 mètres de profondeur, posé sur un piédestal de 40 mètres de haut, sous la direction du sculpteur et cinéaste Fausto Espinoza, son oncle. Commande de la ville de Cuzco.De 1985 à 1996, il réalise de nombreuses expositions.


France et Europe


2022/03 - Présentation de trois sculptures à la galerie d'art Dom-Art Dax (40), France.2019/03 - Exposition et invité d'honneur à Rion-des-Landes (40), France.2017/07 - Exposition “Art en Sac“ à Saugnac-et-Cambran (40), France.2015 - Exposition à la Galerie Rouge Garance à Mugron (40), France.2022/09/13 - Inauguration du buste de la chanteuse et actrice Yma Súmac, au "Hollywood Forever Cemetery" à Los Angeles, pour commémorer le centenaire de sa naissance.2013/11/05 au 2013/12/03 - Exposition au festival “Mont-de-Marsan Sculptures“ (40), France.2011/10 au 2011/11 - Exposition au Musée Georgette Dupouy à Dax (40), France.2009 - Exposition à la Galerie d'Art de la Bibliothèque de Dax (40), France.2008 - Exposition à la Galerie des Thermes à Dax (40), France.2007 - Exposition aux “Journées du Patrimoine“ à Pouillon (40), France.2006 - Exposition à l'espace contemporain Jean Sablé à Anglet (64), France.2004 - Exposition à la Galerie de la Reine à Biarritz (64), France.2003 - Exposition à la Galerie Ambos Mundos à Bayonne (64), France.2003 - Exposition à la Galerie Proform Art à Bayonne (64), France.2002 - Exposition à la Galerie Bouscayrol à Biarritz (64), France.2002 - Exposition à la Galerie Graneros à Barcelone, Espagne.2001/06 - Exposition à la Biennale de Saint-Jean-Pied-de-Port (64), France.2001 - Exposition à la Galerie Graneros à Barcelone en Espagne.2000/04 au 2000/06 - Exposition dans le cadre du “Festival d'Art Sacré“ à Logroño, Espagne.2000/07 au 2000/09 - Exposition lors des “Expressions Compostellanes“ à Sorde l’Abbaye (40), France.2000/07 au 2000/09 - Exposition à la Galerie Alain Sposito, rue de Seine, Paris (75), France.2000 - Exposition à la Galerie Safira, rue de Defin, Paris (75), France.2000 - Exposition à la Galerie Fonda à Biarritz (64), France.1999/11 au 2000/03 - Exposition à la Galerie Dewart à Bruxelles, Belgique.1999/12 au 2000/02 - Exposition à la Galerie Page à Biarritz (64), France.1999/09/24 au 1999/12/15 - Exposition à la Chapelle des Carmes à Dax (40) en France, dans le cadre du “Festival d'Art Sacré“ autour du thème “Sur les Chemins de Saint Jacques de Compostelle“.1999/08 au 1999/10 - Exposition à la Galerie Page à Biarritz (64), France.1999/07/19 au 07/30 - Exposition dans le cadre de la semaine culturelle du Pérou à la “Casa Elizalde“ à Barcelone, en présence du Consul du Pérou.1999/06 au 1999/08 - Exposition collective pour le 2ᵉ festival d' “Art et Expression Contemporain“ à Saint-Geours-de-Maremne (40), France.1999/05 au 1999/06 - Exposition à la Galerie 93 à Barcelone, Espagne.1999/04 au 1999/05 - Exposition à la Galerie Page à Biarritz (64), France.1998/07 - Exposition à Salies-de-Béarn (64), France.1998/06 - Exposition à la salle des fêtes d'Anglet (64), France.1998/05 - Exposition aux Arts-Battoirs de Pau (64), France.1998 - Exposition à l'Atelier d'Art Espinoza pendant le festival “La Cita“, Biarritz (64), France.1998 - Exposition à la Galerie de l'Atalante à Bayonne (64), France.1998 - Exposition à la Galerie Georges Pompidou, Anglet (64), France.1998 - Exposition collective en décembre avec 50 artistes, pour la commémoration du 50ᵉ anniversaire de la déclaration des droits de l'homme, à l'Atelier d'Art Espinoza, Biarritz (64), France.1997 - Plusieurs expositions à la Galerie Georges Pompidou à Anglet (64), France.1997 - Exposition à la Galerie La Fonda, pendant “La Cita “ à Biarritz (64), France.


Publications


1999/07 - Publication dans la revue française, Cimaise.


Prix


2008 - Premier Prix de sculpture à Brassempouy (40), France.2002 - Premier Prix des métiers d'art décerné par “le Rotary club“ à Bordeaux, France.1998 - Premier Prix de Sculpture : Prix de l'ADAC ( Association pour le Développement de l'Art Contemporain), lors de l'exposition à la Galerie Georges Pompidou, Anglet (64), France.


Télévision


1999/12 - Reportage télévisé : Présentation de l'exposition à la Chapelle des Carmes à Dax (40) en France, dans le cadre du “Festival d'Art Sacré“ autour du thème « Sur les Chemins de Saint Jacques de Compostelle ». Reportage réalisé par FR3 Aquitaine.


Presse


- Article du 8 septembre 2022 provenant du site : Los Angeles Times


Le centenaire de la légendaire chanteuse péruvienne-américaine Yma Sumac sera célébré en grand. Martín Espinoza : le sculpteur de la “Princesse Inca“ Yma Súmac.
Par Sergio Bursteinstaff:
Le centenaire de la légendaire chanteuse péruvienne-américaine Yma Sumac sera célébré le 13 septembre.



- Article du 28 août 2022 provenant du site : El Peruano


Martín Espinoza : le sculpteur de la “Princesse Inca“ Yma Súmac.
Par Valery Díaz Vásquez


- Article du 9 juin 2022 provenant du site: Andina
Martín Espinoza : le sculpteur de la “Princesse Inca“ Yma Súmac.
Par Valery Díaz Vásquez



- Article du 9 juin 2022 provenant du site : El Peruano


Le sculpteur de la “Princesse Inca“ Yma Súmac.



- Article du 3 mai 2022 provenant du site : Hispano New Jersey


Interview exclusive depuis la France : « J'aiderai à immortaliser ton nom » L'œuvre sculpturale de Yma Súmac à Hollywood est offerte par Martin Espinoza Grajeda.


- Information provenant du site : Culture-en-SacArt en SAC 2017Martin ESPINOZA, SculptureCet artiste travaille plusieurs matières : le bois, la pierre, le marbre, le bronze, la pierre reconstituée et l’argile. Il s’inspire des émotions et des expressions du corps de l’être humain. Dans ses œuvres, souvent le cou est allongé. Il représente ainsi l’élévation de l’âme et de l’esprit vers le savoir qui ne s’arrêtera jamais…http://www.culture-en-sac.fr



- Journal Sud-Ouest
Initiation à la sculpture avec Martin EspinozaÀ LA UNE - LANDES - POUILLONPublié le 03/10/2013.Martin Espinoza, sculpteur émérite depuis vingt-cinq ans, modèle ses œuvres en faisant passer les émotions à travers les expressions du corps. De « Mademoiselle Biarritz » au « Pèlerin » de Saint-Jacques-de-Compostelle, Martin Espinoza écoute l’histoire de ses sujets pour mieux les sublimer. Depuis plusieurs années, il donne des cours dans son atelier à Misson et travaille avec ses élèves sur différents supports tels la pierre, le marbre et le bois. Cet automne, dans le cadre d’Itinéraire 2013, il propose d’animer un atelier d’initiation à la sculpture sur argile le samedi 12 octobre, à la bibliothèque cantonale de Pouillon, située dans la Maison du temps libre.Trois séances sont proposées, de 10 heures à midi pour les enfants. Et l’après-midi, des séances pour les adolescents et les adultes de 14 à 16 heures puis de 16 à 18 heures. La bibliothèque cantonale pourra accueillir un maximum de 12 participants par séance.Michel Déclahttps://www.sudouest.fr


- Journal Sud-OuestLes élèves de Martin Espinoza exposent jusqu’à samediÀ LA UNE - LANDES - MISSONPublié le 30/05/2013.Les dix élèves de l’atelier installé à Misson exposent leurs créations.Le vernissage de l’exposition des élèves de l’atelier d’art Espinoza a rassemblé mardi soir une nombreuse assistance à la Galerie d’art municipale, 5, rue du Palais. Il y avait de quoi se pâmer d’admiration en contemplant les 33 productions travaillées dans le plâtre patiné, la pierre constituée, le marbre ou le bois… Lors du vernissage, Martin Espinoza a longuement parlé de style et de forme, en soulignant les progrès effectués par ses élèves : Lison Brana, Gisèle Carrasquer, Michel Comin, Bernard Conchon, Maryse Delmas, Michel Dumesnel, Guy Foucat, Nathalie Labrousse, Jacqueline Pena et Volfgang Thiede.Pièces uniques.Ponctuel à ce deuxième rendez-vous, le maître sculpteur a tenu à réunir ses élèves, pour permettre aux amateurs d’art d’admirer les pièces uniques des exposants jusqu’à samedi prochain 1er juin. À leur tour, les élèves ont remercié chaleureusement Martin Espinoza et ont invité les présents à partager un vin d’honneur suivi d’un copieux buffet. N’hésitez pas, une visite de cette superbe présentation sur le thème de « l’inspiration » s’impose.Gérard BenquetContact : atelier d’art Espinoza à Misson (05 58 57 23 74)https://www.sudouest.fr


Martin Espinoza, au centre, avec ses élèves lors du très beau vernissage de mardi soir.
Photo : G. B.




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1 rue de la Fonderie


Un livre de photographies de Didier Chambon.
Préface de François de Florent Eichholtzer, fondateur du cours Florent Paris.Livre relié, 24 × 31 cm, couverture rigide, 124 pages.Cliquez sur l'image pour voir l'animation


Points de vente :- Cezam Grand Est-Mulhouse (68),7 rue Alfred Engel MulhouseTél. : 03 89 56 55 54,[email protected]- Dax (40) : Librairie Campus- Biarritz (64) : Librairie BookStore



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